Sport Santé Bien Être
Sujet de santé publique, le Sport Santé Bien-Etre est une priorité du ministère des sports et de la Fédération Française de Tennis.
Modulable et adaptable à chacun, quel que soit son âge, son niveau et ses aptitudes physiques, les caractéristiques du tennis constituent de formidables atouts pour le Sport Santé Bien-Etre.
Sous la dénomination Tennis Sport Santé Bien-Etre (TSSBE), ce programme, est ainsi devenu en toute logique un enjeu important de développement pour la FFT.
Sur le terrain, le projet répond en effet aux attentes des clubs et des licenciés, comme l’attestent plusieurs études et la mise en place des premières offres TSSBE par des clubs précurseurs.
Initié en mars 2014, le projet est piloté par une équipe interne travaillant en synergie avec la commission fédérale médicale et les commissions régionales, en étroite collaboration avec des médecins comme le professeur en cardiologie Nicolas Mansencal (Hôpital universitaire Ambroise-Paré), le docteur Caroline Cuvier, oncologue à l’hôpital Saint-Louis, et le professeur Etienne Larger, diabétologue à l’hôpital Cochin.
Les pathologies concernées :
- maladies métaboliques : diabète de type 2, surpoids et obésité
- maladies cardiovasculaires
- cancers : cancer du sein, cancer du colon, cancer de la prostate
- effets du vieillissement
Les avantages du tennis pour le TSSBE :
- Le tennis est accessible à tous et sans danger : le tennis présente l'avantage d'être modulable et adaptable à chacun, quel que soit son âge, son niveau et ses aptitudes physiques ; Le tennis, dans une pratique adaptée « tennis santé » ne présente aucun risque spécifique.
- Le tennis crée du lien social : sur le plan psychologique quelle que soit la pathologie, l’aspect ludique et convivial du tennis permet de développer du lien social, élément déterminant pour améliorer l’état psychologique des patients, souvent mis à mal face à la maladie.
- Les bienfaits thérapeutiques du tennis : dans les cas de cancers du sein, de la prostate et du colon, « la pratique régulière d’une activité physique réduit la fatigue liée aux traitements et diminue le nombre des récidives tout en aidant à ne pas reprendre de poids post traitement » explique le Docteur Cuvier (oncologue). Pour les maladies cardio-vasculaires, un entrainement physique régulier d’intensité modérée entraine notamment une baisse de la pression artérielle. Concernant le diabète, l’activité physique régulière est considérée comme un véritable médicament, améliorant la glycémie. Enfin, l’augmentation de la dépense énergétique permet de réduire la masse graisseuse dans les cas d’obésité. Le principal intérêt réside dans l'action bénéfique sur les complications du surpoids.